Le CKC est en phase de construction de ses structures pour mieux concrétiser ses projets et répondre aux nombreuses attentes légitimes de la communauté kabyle. Parallèlement à cela, les membres du CKC entament des démarches pour déblayer le terrain complètement vierge quant à la visibilité de la communauté kabyle au sein des institutions du pays.

Le mois d’octobre 2018, Dr Madjid Yesli, vice-président du CKC, et Mme Chafia Messaoui, membre du CA du CKC, ont rencontré M. Luis Miranda, maire d’Anjou, dans ses bureaux à Montréal pour lui exposer le projet du CKC et lui parler de la communauté kabyle qui vit dans son arrondissement. En effet, Mme Messaoui a réussi à avoir certaines informations pertinente qui pourraient faire la différence dans la perception des officiels envers les Kabyles du Canada.

Selon les dernières statistiques de la Ville de Montréal, plus de 3200 Algériens dont 850 Kabyles résident dans l’arrondissement d’Anjou. Dans un climat très cordial, les échanges ont porté sur plusieurs point concernant l’intégration des communautés dans cette municipalité. Selon les représentants du CKC, M Miranda ne semble pas du tout connaître la communauté kabyle de sa circonscription. Les citoyens venant de l’Afrique du Nord sont classés sans distinction dans la case: communauté arabe.

Par conséquent, les Kabyles doivent afficher leur identité et s’impliquer davantage dans leurs arrondissements de résidence pour que la perception change. Le maire d’Anjou semble réceptif au discours du CKC, mais la balle est dans le camp des Kabyles. Ces derniers, s’ils veulent sortir de l’anonymat, doivent trouver des stratégies pour se mettre en valeur et promouvoir leurs intérêts et ne pas seulement figurer dans les statistiques des institutions.

Published On: février 8th, 2021 /